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    God is a woman 

     

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           Ce chef-d’œuvre qu’est le tableau « La naissance de Vénus » a été peint en 1485 par Botticelli. L’immense peinture est réalisée avec la technique « tempera », c’est-à-dire à base de pigments broyés et de liants tels que l’œuf, le lait, la figue…). L’œuvre revient sur un évènement mythologique : l’arrivée de Vénus à Chypre ou île d’Aphrodite. Selon la légende la déesse de l’amour et de la fécondité serait née sur ses rivages. Des roses tombent du ciel célébrant l’arrivée de la déesse. La femme représentée n’est autre que Simona Vespucci considérée comme l’une des plus belles femmes de son époque. Le nu féminin est banni dans l’art pendant 1 000 ans il faudra attendre la Renaissance pour redécouvrir la beauté du corps humain. Le tableau illustre une certaine allégorie féminine. C’est une grande figure féminine et une scène incontournable, ce qui en fait donc un tableau modèle qui va être repris et réinterprété de nombreuses fois.

    Emma

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    La Crucifixion de Saint-Pierre

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    Dans l’histoire de la religion chrétienne, il y a plusieurs crucifixions mais nous allons nous pencher sur la crucifixion de Saint-Pierre qui, à l’inverse des autres, s’est fait crucifier la tête en bas et je vais vous expliquer pourquoi.

     

    La crucifixion de Saint-Pierre ou (le martyre de Saint-Pierre) est une œuvre réalisée par le peintre Michel Ange entre 1546 et 1550. Les dates correspondent à la période de la haute renaissance. Elle se trouve dans la chapelle Paolina, au Vatican à Rome. C’est une fresque biblique, réalisée sur un mur ; lorsqu’il la réalise, l’artiste ne doit donc faire absolument aucune erreur. L’œuvre fait 625x662 cm. Selon la tradition iconographique de l'époque, la scène du martyre de Pierre devait respecter strictement la narration des événements : au centre de l'image était représentée la croix plantée à l'envers avec le corps de Pierre à l'envers ; et souvent il y avait des éléments qui reliaient à Rome, le lieu de l'événement, comme la pyramide Cestia ou l’Obélisque du Vatican. Michel-Ange rompt radicalement avec cette tradition : la croix n'a pas encore été construite, il y a des signes qui peuvent donner à l'événement un emplacement géographique. De plus, l'artiste rend la scène encore plus dynamique en représentant la croix qui traverse, dans une position fortement diagonale, tout le domaine visuel. Pierre, couché sur la croix, soulève vigoureusement la tête et tourne son regard vers l'observateur: il le fait regarder vers la porte de la chapelle, où le pape doit aller, et semble lui dire de se rappeler son rôle, celui de son successeur. Pierre n’a également pas de blessures sur le corps. L’œuvre représente le moment qui précède immédiatement la martyre de Saint-Pierre, quand déjà placé à l'envers et cloué à la croix, il est hissé. A ce moment, le saint tourne la tête vers le haut, dans un dernier geste de vie touchant au spectateur. L'épisode ne figure pas dans la Actes des Apôtres, il vient de la Légende dorée.

     

    Alix

     

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    La Vierge à l’Enfant avec Sainte Anne,

     

    superposition énigmatique des figures

     

    Ce célèbre tableau de De Vinci est tout de même assez énigmatique. Le spectateur se demande à quelle figure correspond telle ou telle chose, telle ou telle partie… Les figures qui se superposent donnent au tableau tout son aspect émotionnel comme troublant. Dans quel but l’artiste superpose-t-il ses figures ?

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    Pour le savoir, il faut avant tout s’intéresser à l’artiste. La Vierge à l’Enfant avec Sainte Anne a été peint par Léonard De Vinci entre 1503 et 1519. Léonard De Vinci est né en 1452 et mort en 1519, il n’a donc jamais pu réellement « finir » La Vierge à l’Enfant avec Sainte Anne, puisqu’il n’arrêtait pas de la perfectionner toujours un peu plus. Il achevait d’ailleurs très peu d’œuvres car il considérait que « sa main n’était pas à la hauteur de son intelligence ».

     

    Cet artiste était le disciple du célèbre peintre sculpteur florentin Andrea Del Verrocchio, et il commença sa carrière de peintre en 1472 en tant que portraitiste. Il voyagea beaucoup, et fut même au service du roi de France François Ier et de l’homme d’Etat italien Julien De Médicis, donc des hommes importants.

     

    Durant sa vie, Léonard De Vinci fut très intéressé par les montagnes, les dessins fantastiques et les anamorphoses. Il donnait aussi beaucoup de profondeur à ses tableaux en assombrissant les fonds pour faire ressortir les figures de ses tableaux.

     

    Maintenant, parlons du tableau lui-même. La commande de ce tableau est incertaine, néanmoins, nous pouvons supposer qu’il a été commandé par le roi de France Louis XII ou des Servites de la Santissima Annunziata de Florence.

     

    Ce tableau mesure 1m12 de large pour 1m68 de hauteur et est fait sur quatre planches de peuplier faisant 3 cm d’épaisseur chacune, et étant collées et chevillées les unes aux autres. Cependant, le tableau fut élargi plus tard par deux bandes de 8 cm de chaque côté du tableau. Elles étaient peintes de façon à amplifier la composition du tableau. Aujourd’hui, ces bandes sont cachées par le cadre, les planches de peuplier sont déformées, et des fissures sont apparus dans les endroits où la couche de peinture est fine, comme sur le visage de Sainte Anne par exemple. Les visages de Marie et de l’enfant Jésus ne sont pas fissurés car ce ne sont pas les mêmes techniques de peinture : le visage de Sainte Anne est très lisse grâce à sa couche extrêmement mince, tandis que le visage de l’enfant Jésus est craquelé. Ce tableau reste néanmoins très apprécié, on le retouchera même à l’huile plus tard pour lui redonner de la fraicheur.

     

    Intéressons-nous maintenant à sa composition, et à ses figures. Comme le dit le titre, dans ce tableau, nous pouvons voir trois figures : la Vierge Marie, mère de Jésus, au centre du tableau, Sainte Anne, mère de la Vierge, derrière Marie, et enfin, l’enfant Jésus, fils de la Vierge. Dans La Vierge à l’Enfant avec Sainte Anne, Sainte Anne et la Vierge semblent avoir le même âge, ceci est propre à Léonard De Vinci.

     

    Aussi, nous trouvons dans ce tableau beaucoup de dynamisme par la pyramide dessinée grâce aux personnages. Cette pyramide parait néanmoins instable en penchant vers la droite à cause des mouvements et des regards de ceux-là. Dans cette pyramide, l’axe vertical est dessiné par les pieds et la tête de Sainte Anne. Nous pouvons trouver plusieurs courbes qui s’emboitent, ce qui rend le tableau dynamique. Aussi, les membres des figures sont permutables : les épaules de la Vierge et de Sainte Anne sont confondues, leurs jambes également, ainsi que les pattes de l’agneau et la cuisse de l’enfant Jésus. D’autres correspondances sont aussi présentes dans ce tableau, comme celle entre les formes et les textures : les plis des montagnes rappellent les plis des vêtements ; la masse du visage de Sainte Anne rappelle celle de la montagne ; les tresses de Sainte Anne, les boucles de Marie ; et enfin, les boucles de l’enfant, celles de l’agneau.

     

    Nous pouvons aussi distinguer deux zones chromatiques bien distinctes : les couleurs froides des montagnes et du manteau de Marie, et les couleurs chaudes du reste du tableau avec les figures. Les zones claires sont placées à côté de zones sombres pour faire ressortir leur clarté, un peu comme le concept de clair-obscur. Par exemple, les arbres éclaircissent le ciel, tandis que les cheveux des personnages rendent le visage et la peau de ceux-ci plus clairs. Léonard De Vinci utilise donc le concept de clair-obscur pour donner du relief à ses peintures, mais il utilise aussi des dégradés de couleur, qui donnent un côté authentique à la peinture.

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    Passons enfin à l’interprétation. Tout d’abord, nous voyons l’enfant Jésus s’échapper des jambes de sa mère, cela imite une naissance. De plus, le Christ est dit comme « l’agneau de Dieu », comme un sacrifice à Dieu, cela montre une fragilité bien visible du Christ. Or là, nous voyons que Jésus torture un peu l’agneau en tentant de l’enjamber, c’est un peu comme s’il mimait sa propre mise à mort. Aussi, nous voyons la Vierge Marie, sa mère, qui essaie de le retenir, comme si elle savait déjà ce qu’attendait son enfant.

     

    Les visages de la Vierge et de Sainte Anne semblent très doux grâce à leur sourire maternel. Cette douceur sur les visages des personnages est propre à Léonard De Vinci, et le sourire place les yeux, le nez et la bouche dans un cercle parfait qui incarne l’idéal platonicien de la beauté.

     

    Le décor, lui, est constitué d’un paysage montagnard désert, bleu et mystérieux que l’on retrouve dans le tableau de La Joconde également. Les abîmes du premier plan font aussi partie du décor, et semblent séparer les spectateurs de la scène.

    Enfin, beaucoup d’interprétations existent sur ce tableau qui ne fut pas réellement terminé, c’est donc pour cela que je ne peux rien donner de concret, de vrai, car nous l’ignorons.

     

    Cependant, nous pouvons déduire que Léonard De Vinci a superposé ces deux figures que sont la Vierge Marie et Sainte Anne, pour donner l’impression que ces deux personnages sont confondus voire presque les mêmes. De plus, Sainte Anne et la Vierge forment deux générations puisque Sainte Anne est la mère de Marie, et elles sont peintes comme si elles avaient le même âge : cela les confond et les assimile plus l’une à l’autre.

     

     Julie

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Quelle est cette drôle de représentation sculptée ?

     

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    Ces images sculptées, qui sont toutes des représentations de la Bible, se trouvent sur le baptistère Saint-Jean à Florence ; à vrai dire il n’y a pas que 4 images mais il y en a 10 ! Elles sont tous situées sur la porte du paradis qui a été construite spécialement pour le baptistère entre 1426 et 1452 (soit durant 27 ans) par Lorenzo Ghiberti qui est un architecte, peintre et sculpteur très célèbre.

     

    Les portes du paradis mesurent 5,20m de hauteur sur 3,10m de largeur ; quant aux images, elles font 11 centimètres

    Les images sont en 3D et il y a beaucoup de relief, on peut apercevoir que le matériau utilisé est le bronze de platine

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    Nous allons découvrir ensemble une des images présentes sur cette porte.

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    Sur celle-ci on voit une personne sur une montagne qui récupère un livre qui descend du ciel grâce à Dieu. Ce livre correspond aux Tables de la Loi et cette personne est Moïse. En bas on voit le peuple heureux et ravi comme en témoignent les visages.

     

     

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    Sarah

     

     

    Le David de Verrocchio est une sculpture en bronze de 126 cm de haut qui a été créée entre 1472 et 1475. Cette statue est aujourd’hui conservée au musée du Bargello à Florence ( ville d’Italie où l’on peut trouver de nombreux monuments datant de la renaissance). 

     

     

     

    Ce qui est marquant dans cette sculpture en bronze, c’est l’histoire qu’elle raconte : celle de David et Goliath, que l’on trouve dans le livre de la Genèse (Samuel  livre 1, chapitre 17, verset 1 à 58) et dans le Coran (Sourat 2, verset 251). David fils d'un berger nommée Isaïe, le plus petit de sept sept frères et de plus adolescent, abat le géant et courageux Goliath, héros des Philistins et tout cela  avec un vulgaire caillou lancé avec une simple fronde.

     

    La sculpture le représente avec des courbes efféminées, probablement pour montrer sa fragilité mais il y a un contraste entre la fragilité de David et sa pose victorieuse qui nous montre que même en étant fragile il a réussi à vaincre Goliath.

    Rabine

     

     

     


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    Avec l’option histoire des Arts, nous sommes allés visiter le château de Manuel de Locatel, fait au 16éme siècle, à Conflans.

     

    Nous avons découvert le métier d’ébéniste, doreur et sculpteur grâce à César Carrasco. Il nous a fait une démonstration de son métier, en nous montrant une sculpture qu’il a ensuite recouverte de feuilles d’or. Il faut faire très attention aux feuilles d’or car si on touche la feuille d’or avec la peau elle risque de ne plus coller.

     

    Nous sommes allés dans la cour du château où on constate un magnifique point de vue sur la ville d’Albertville.

     

    Il a fallu quatre années pour bâtir ce château, qui a été rénové il y a peu de temps puisque la tour de droite était endommagée.

    A l’heure qu’il est le premier étage n’est toujours pas accessible.

     

    Léa Paviglianiti

     

     

     

    Son nom vient du nom de la famille italienne des Locatel qui l'on fait construire entre 1579 et 1583 et l’ont occupé jusqu’en 1916. La famille de Locatel s’installe à Conflans en 1512 pour y faire du commerce.

    Le château est à mi-chemin entre le château fort et la résidence. 30 soldats y vivaient pour surveiller une possible attaque de Conflans. L’édifice est composé d’un corps de logis carré avec trois tours et un toit terrasse avec des créneaux.

     

    Le mobilier du château est en restauration.

    C'est César Carrasco qui est chargé de la restauration des meubles et des dorures.

    Les techniques de dorures n'ont pas changé depuis le 17ème siècle, les doreurs utilisent toujours de la colle de peau de lapin ou d’autres colles animales (il y a 20 étapes de fabrication).

    Pour restaurer les meubles, on ne peut pas changer une pièce par une neuve car il faut garder les traces de l’histoire malgré les fissures du temps.

     

     

     

    Pour faire le métier de César Carrasco il faut être passionné car il ne faut pas compter ses heures.

     

    Da Silva Pauline

    Cuvex-Micholin Elisa

    Galera Quentin

     

     

    Les propriétaires de ce château construit au 16ème siècle, les De Locatel, étaient une noble famille de commerçants italiens. Marguerite De Locatel dernière héritière se marie alors avec Jean-Claude De Manuel. Celui-ci conclut au moment de son mariage l’association de son nom à celui De Locatel. Le château porte ainsi le nom De Manuel De Locatel.

    Ce fut d’abord un château à mi-chemin entre résidence et forteresse militaire mais au 17ème siècle le château devint uniquement un château fort et un lieu de réception. Aujourd’hui le château appartient à la ville d’Albertville et d’importants travaux de rénovations et de restaurations sont en cours.


     

    La rencontre avec Cesar Carrasco

     

     

    C.Carrasco est un restaurateur et un doreur. Après de nombreuses formations afin de se diversifier (10 ans d’études) il a pu exercer son métier. Sa principale mission est de restaurer les meubles anciens sans changer leur apparence et de conserver leur histoire. Les techniques n’ont pas changé depuis leur création et sont complexes. Par exemple pour poser une feuille d’or, C .Carrasco doit appliquer une vingtaine de sous couches de colle de peau de lapin ; si il ne les applique pas correctement, la feuille n’adhérera pas et il devra recommencer. Il faut ensuite mettre les feuilles d’or grâce à des outils spéciaux sans les toucher avec les doigts pour ne pas les abîmer. Pour exercer ce métier, il ne faut pas compter ses heures et être passionné.

     

    SCHLEGEL Mayline et MOLLIEX-DONJON Loane

     

     

     

    Son histoire :

     

    Au 16eme siecle une famille de marchands nobles fit construire un château sur les hauteurs de Conflans avec 30 soldats pour protéger la forteresse.

    Des années plus tard, suivit le mariage de Mme de Locatel avec Mr Manuel.

     

    Description du château :

     

    En arrivant à destination, je découvris avec mes amis un joli petit château, construit sur la montagne, avec vue sur tout le plateau d’Albertville.

    Une grande porte en bois et un mur cloturent la résidence.

    On observe une grande cours au niveau de l’entrée du château, un bâtiment central et deux tours de chaque côté, ainsi que d’autres éléments rajoutés des année plus tard.

     

     

    Le métier de la restauration consiste à remettre en état les meubles et à les retoucher mais sans les changer car ils ont une histoire à nous faire passer.

    Nous avons pu assister à la présentation de la restauration d’une statue par application d’un papier d’or de 0,30mm d’épaisseur, qui se dégrade au contact de la peau. C’est donc un travail minutieux qui prend beaucoup de temps et qui demande une grande concentration. Il faut l’appliquer avec et un pinceau puis finaliser avec une pierre d’Agate pour donner du contraste. Cela nécessite environ 50 heures de travail pour un professionnel qui a fait 10 ans d’apprentissage.

     

    Juliette

     

     

    Vendredi 27 septembre, nous avons eu l'occasion de nous rendre au chateau De Manuel De Locatel situé à Conflans. Ce chateau fut construit au 16ème siècle par la famille De Locatel, une famille noble de marchands italiens. A la base, le chateau servait à abriter des soldats. Les soldats ne servant pas à grand chose, le chateau fut transformé en un lieu de vie et donc fut agrandi afin d'y faire vivre la famille De Locatel.

     

    Durant cette sortie, nous avons rencontré César Carrasco, un ébéniste restaurateur d'objets anciens. Le principe de la restauration d'objet ancien n'est pas de rajouter des choses neuves mais de garder les matériaux d'origine : la restauration ne doit pas se voir afin de préserver l'histoire de l'objet. César Carrasco nous a expliqué les techniques de doruresp: Pour coller les feuilles d'or qui sont extrêmement fines et très chères ( un paquet de 25 feuilles coûte environ 60 euros), il faut utiliser une colle de peau de lapin. Sur le bois, il faut juste rajouter de l'eau et la feuille d'or colle toute seule. Il faut être très délicat pour manipuler une feuille d'or car au moindre contact avec les doigts elle se dissoud à cause de l'acidité de la peau. C'est un travail très minutieux qui demande beaucoup de temps et de patience : il faut environ 10 ans de pratique pour savoir coller une feuille correctement.

     

    Kelly et Lucie 

     

     

     

    Le château de Manuel de Locatel, occupé jusqu’en 1916, a été construit entre 1579 et 1583 par la famille des Locatel, une des familles les plus riches de Savoie, qui s’installe à Conflans en 1516.

    Le château fût bâti sur le versant abrupt de la colline puis au cours des années le château se dégrada. L’édifice ferme ces portes en 2004. Le 20 juillet 2018, pour le 1ere fois depuis 13 ans, le château reçoit des visiteurs. Le salon du château présente des meubles d’origine.

     

    César Carrasco

     

    César Carrasco est un ébéniste, sculpteur, et doreur. Il utilise des techniques pratiquées aux 17ème siècle (colle de peau de lapin, blanc de Meudon). Il est devenu restaurateur par hasard.

     

                                                 

    Ines, Lola et Lison

     

     


     

    Nous avons visité le Chateau de Manuel Locatel. Grâce à cette sortie pédagogique j’ai rencontré C .Carrasco qui manie les métiers de sculpteur, restaurateur et doreur .

    Son métier m’a fort intéressé ; il exerce 3 métiers différents, durs, précis et qui demandent beaucoup d’apprentissage pour avoir une bonne expérience. Il nous a montré une de ses sculptures ; il commence tout d’abord par faire un modelage, dans un deuxième temps il dépose de la colle de lapin (colle qui dure dans le temps). Puis il dispose ses feuilles d’or . Et pour finir il frotte avec une pierre qui a comme particularité de faire briller l’or.

    Dans un deuxième temps j’ai appris l’histoire de ce château qui a été construit au 16eme siècle sur demande des fils Locatel. Il était occupé  par des soldats pour défendre la cité médiévale de Conflans mais ils n’ont pas servi à grand-chose car Henri IV est passé de l’autre coté ! Le Chateau est alors resté une simple résidence. Il y a eu beaucoup de modifications sur ce château, à l’extérieur comme à l’intérieur. Il se prolonge par une grande cour extérieure avec vue sur Albertville, qui était autrefois un marécage. Il appartient aujourd’hui à la ville d’Albertville. Cependant il ne se passe pas grand-chose dans ce château, qui accueille certaines cérémonies mais rien de plus. Il est à cette heure-ci en restauration. Hélas nous n’avons pas pu voir l’étage de ce château : il est à risque et doit être rénové.

    Pour conclure j’ai beaucoup aimé cette visite, elle m’a beaucoup appris j’ai trouvé cette sortie très enrichissante et culturelle.

                                                  

    Souquet,Mathilde

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


     


     


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  • Prenant la suite de leurs camarades qui, il y a deux ans, avaient réalisé le bon de souscription pour la restauration de l'église de Conflans, les élèves de 2nde Patrimoines ont rencontré hier les deux restauratrices en charge du décor en bois peint du retable de Saint-Joseph. Après la découverte des travaux en cours (décrassage, dépose des vernis, masticage et retouches de peintures), ils ont pu échanger avec elles sur les spécificités de ce métier méconnu mais passionnant, et qui autorise un rapport inédit et sensible aux œuvres du passé.

                Le cycle autour de la restauration de l'église et des métiers du patrimoine se poursuivra la semaine prochaine avec une découverte de l'archéologie.

    Les élèves de 2nde Patrimoines sur le chantier de restauration de l'église de Conflans

    Les élèves de 2nde Patrimoines sur le chantier de restauration de l'église de Conflans

    Les élèves de 2nde Patrimoines sur le chantier de restauration de l'église de Conflans


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    C'est à la réalisation, en partenariat avec le service patrimoine de la ville, d'un itinéraire de visites des « points hauts » que sont conviés cette année les historiens de l'art de 1ère. Objectif : mettre en valeur et permettre la découverte d'un ou deux édifice en hauteur (tour, clocher...), témoins d'une étape de l'histoire architecturale et à partir du sommet desquels le paysage albertvillois se laisse découvrir d'une manière insolite. Après la visite découverte de la tour Sarrasine, du clocher de Conflans et d'une des tours Sainte-Thérèse, à charge pour eux de choisir les édifices qu'ils voudront valoriser, projet de valorisation qu'ils présenteront aux élus au printemps.

    Lancement du projet annuel pour les élèves de 1ère L histoire des arts


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